ANATOLY IVANOV / SERVICES / DÉVELOPPEUR FULL-STACK

TOUT EST CODE

Qu’est-ce que le code? Un ensemble d’instructions pour créer. Ex nihilo, que ce soit une app ou quelque chose de concret. Une série de constantes: Planck et Boltzmann, C pour la lumière, G pour la gravité et e pour la charge élémentaire. De simples boucles for… et déjà, nous générons les fractales de la distribution galactique ou du système cardiovasculaire humain. À chacun son univers, aussi vaste qu’on le souhaite, porté par ses propres motifs récursifs.

Cette omniprésence du code me fascine depuis mes premiers cours de Pascal à 9 ans, à Moscou, encore soviétique, en 1989. 36 ans plus tard, j’explore encore ce lien entre abstrait et concret, en codant des contrôleurs d’éclairage pour le cinéma, en concevant des systèmes de design centrés sur l’utilisateur avec stockage persistant SQL, ou en développant des interfaces front-end que les gens ont réellement envie d’utiliser.

PERMISSIONS EN ÉCRITURE ET AUTRES FRUSTRATIONS

Et le premier utilisateur, c’est moi. Ça peut sembler étrange, mais programmer est mon péché mignon. Pas TikTok, ni de la malbouffe. Plutôt ouvrir VS Code pour «faire une petite pause» et régler en quelques lignes un problème qui me gratte depuis des jours. Bon, parfois c’est plus que quelques lignes. OK, quelques jours plus tard, je me retrouve à écrire un parseur de métadonnées en langage naturel. Ou à intégrer des calculs de TVA multi-étapes en autoliquidation dans un ERP qui gère les flux financiers de coproductions cinématographiques internationales. Automatiser les workflows de rotoscopie sous After Effects avec JavaScript parce que masquer à la main, c’est digne de la torture médiévale? Clairement!

Est-ce facile? Parfois. Mais discipliner le limbique à coup de néocortex est ardu. Ce n’est pas une question de syntaxe ou du framework tendance; c’est une frustration quotidienne face aux cas limites, aux bugs sournois, aux architectures incompatibles avec la culture métier ou l’esprit d’équipe. Programmer juste pour un salaire finit par consumer, comme un dentiste qui déteste les molaires humaines et compte les jours jusqu’aux vacances.

Contrairement au dentiste, j’adore travailler le code. Peu importe le langage. Même affiner du G-Code (intermédiaire / 14 ans) pour piloter la CNC qui fabrique des molaires en céramique ne me dérange pas. Bien sûr, j’ai mes préférences: typage strict, holistique et modulaire, fonctionnel et explicite. JavaScript, Rust, PHP ou C («Je suis adulte»).

Mais soyons honnêtes, coder, c’est surtout lire plutôt qu’écrire, communiquer avec des humains, intégrer les contraintes du monde réel et guider une équipe. Même lorsque la solution se dérobe pendant des semaines. Peut-être un lien avec ma conscienciosité et mon goût pour la pensée spatio-mathématique systémique… sans parler d’une résistance à la frustration hors-norme que je mets aussi à profit comme producteur de films — celui qui avale du «pas possible» au petit-déjeuner, du «jamais fait avant» en snack protéiné de midi et termine par un plat d’«aucune chance» au dîner.

DEV-OPS? 26 ANS ET ÇA CONTINUE

Mon parcours informatique n’a pas démarré comme «full-stack dev», mais comme admin sys Windows, il y a 26 ans, sur des serveurs Microsoft Exchange qui connaissaient à peine la notion d’uptime. Jusqu’à ce que j’exige de passer sous Linux.

Je connais les entrailles de Die Maschine: installation de Linux sur du bare metal, déploiements automatisés avec Docker et pipelines CI/CD. Bash, cron jobs, compilations custom d’Nginx? Déjà fait, yaml compris.

Mettre les mains dans l’infra ne me fait pas peur. Un reverse proxy capricieux? Une API qui bride le débit? Je descends au niveau du paquet si besoin. Parler couramment le système, c’est ce qui me différencie des spécialistes à vision étroite, bloqués dans leur coin de stack.

LANGAGES, STACKS ET POINT DE VUE

Au fil des années, j’ai codé dans assez de langages pour apprendre un nouveau en quelques semaines si nécessaire:

J’ai conçu des apps de A à Z avec React.js (avancé / 8 ans), Vue.js (débutant / 7 ans) et Next.js (avancé / 7 ans), mais je préfère HTMX  (avancé / 3 ans) et Svelte  (intermédiaire / 6 ans).

Node.js  (avancé / 10 ans) tourne sur plus de 50 projets, intégrés aux API OpenAI  (avancé / 3 ans), Notion  (expert / 5 ans) et Strava (expert / 4 ans).

LA DOCUMENTATION EST UNE FONCTIONNALITÉ

Le code génial incompréhensible un mois après sa rédaction est condamné. Mon projet Syntaxonomicon expose clairement ma philosophie: un bon code est une documentation. Noms de variables explicites, commits clairs, nommage façon DNS inversé. C’est ainsi que mon travail me survit.

CURATEUR, PAS UN BOT

Un LLM peut générer du code, mais coder efficacement demande discernement, élégance et anticipation. Le métier reste identique malgré l’évolution des outils: penser et faire grandir le code.

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