Je ne détourne jamais les budgets de mes clients pour assouvir mes pulsions « artistiques » — la photographie et le cinéma sont là pour ça.
Le design répond à un besoin, une fonction. L’art, personne n’a encore trouvé une définition qui fasse l’unanimité. Ça peut être une banane à 150 000 USD scotchée à un mur. Voilà où je trace la ligne.
Libéré de « l’impératif d’expression personnelle », je savoure le vrai plaisir de l’UI/UX : comment inciter quelqu’un — via un site web, une appli, un système de géolocalisation — à ressentir exactement ce que l’on cherche (luxe, confort, sérénité ou curiosité), tout en rendant l’interface invisible ? L’UI/UX, comme le bon montage filmique — que je pratique aussi — doit disparaître aux yeux du public.
Non, personne ne remarquera mon choix de l’Univers à la place de l’Helvetica Neue. Ni la police que j’ai créée sur mesure (Vous avez remarqué la typo du site ? Quelque chose vous intrigue ? Écrivez-moi, ça m’intéresse).
Si j’ai bien fait mon travail, vous ne devriez rien avoir remarqué. Mon cocktail de clarté suisse, précision typographique, technicité et ergonomie centrée sur l’humain, affiné depuis 26 ans dans la création web et produit, génère l’illusion que « les choses tombent sous le sens ». Même si, en réalité, je jongle avec le crénage au quart de pixel.
Avant, les galeries d’images avaient des flèches. Maintenant, on « swipe » à droite ou à gauche. Très bien, ajoutons une touche façon Tinder, mais sans tambour ni trompette.
Du concept initial à la réalisation finale, je crée des systèmes à la fois fluides et remarquables. Chaque bouton, chaque animation, chaque disposition existe pour guider — sans distraire — l’utilisateur, le laissant naviguer sans se poser de questions sur mes choix ou compétences.
J’ai commencé à créer des sites web en 1999 — HTML codé à la main avec styles inline, quand tables et GIF 1px régnaient sur Internet. Depuis, j’ai évolué au rythme de chaque révolution technologique : la chute de Flash, l’avènement des grilles CSS adaptatives, les applications single-page JavaScript. Mais les principes hérités du Bauhaus et perpétués par Emil RUDER, Josef MÜLLER-BROCKMANN, Paul RAND ou Massimo VIGNELLI restent immuables.
Ce qui a changé ? La facilité d’implémentation. La palette d’outils. Enfin, je peux profiter de larges gammes de couleurs, télécharger des polices personnalisées et abandonner les lourds bundles JavaScript pour des animations CSS plus légères et rapides.
Qu’il s’agisse d’un CMS chargé en contenu — ce site contient 4 300 pages en 3 langues, mais là encore, vous ne devriez pas l’avoir remarqué — ou d’applications modulaires évolutives, mon travail demeure à la croisée de l’ergonomie et des technologies de pointe.
Au fil des années, j’ai accumulé de l’expérience avec des clients très diverses: des multinationales aux startups expérimentales. Et pourtant, peu importe la taille et l’industrie, chaque projet visait à répondre aux 2 questions récurrentes: 1) comment résoudre un défi business? 2) quel sera le ressenti des utilisateurs? Le résultat ? Des projets qui ne sont pas seulement fonctionnels — mais mémorables. Même si vous n’arrivez pas tout à fait à expliquer pourquoi (c’est moi qui ai subtilement dosé la friction dans le verre d’Interfacium 10 mg que vous venez de boire).
Je ne suis pas le genre de designer qui livre simplement des maquettes. Je navigue activement entre concept et réalisation, en écrivant du code propre et évolutif pour donner vie à mes designs. Front-end ou back-end, mes 25 ans de JavaScript pur, 22 ans de PHP, 18 ans de SQL… me soufflent souvent comment exploiter les forces d’une stack technologique pour créer une fonctionnalité amusante et sans bugs. Je cherche autant la performance que l’esthétique — animations CSS, illustrations SVG ou appels API optimisés. D’ailleurs, remarqué des pop-ups agaçants récemment ?
Chaque projet commence avec l’esprit d’un designer et la rigueur d’un ingénieur : recherche utilisateur, études ethnographiques, culture client, contraintes techniques et humaines. À l’aise aussi bien en solo sur de petits projets que pour piloter des équipes de 150+ personnes dans du prototypage itératif avec la perspective d’un développeur full-stack. Puis amélioration continue au fil des retours terrain et des tickets fermés.
Si la structure soutient chaque décision, c’est la créativité qui donne vie à l’ensemble. Fan de la grille typographique suisse précisément parce qu’elle ne limite pas — au contraire, elle offre un cadre ludique. Mon langage visuel, nourri par le minimalisme graphique de mon pays natal (né à Genève, revenu après 15 hivers russes), équilibre précision et personnalité, assurant que mes designs soient aussi agréables à utiliser qu’efficaces à réaliser… tout en servant le business.
Avec une formation business à l’ESCP Europe et des années à gérer des entreprises en France, Russie, Suisse et aux États-Unis, sans parler de la logistique mondiale, je porte littéralement des chaussures habillées pour mes réunions investisseurs. Les KPI et calls stratégiques, c’est mon quotidien.
Un PDG disait : « Avec Anatoly, vous n’avez pas seulement une ‘personnalité créative’ mais un partenaire business rigoureux, capable d’affiner et d’itérer le travail de ses équipes jusqu’à atteindre l’objectif fixé. »
Optimisation des taux de conversion, onboarding sans friction — le design est mon outil pour résoudre des défis concrets. Vos utilisateurs vieillissent ou changent de marché ? Vous voulez repositionner votre marque dans un segment luxe supérieur ? Offrir une expérience humaine dans un monde saturé par l’IA ? Vous cherchez une immersion cinématographique où chaque détail a un sens clair ? Ces défis, je les relève : consultez mon portfolio ou plongez-vous dans les études de cas clients.
Un bon design, c’est la répétition d’un truc « qui marche ». Longtemps. Si vous devez tout refaire chaque année, votre design vaut la fast-fashion : joli pour une saison, vite périmé.
Je construis des systèmes évolutifs et documentés (brand books, commentaires inline, schémas clairs sur GitHub). Mes sites de 1999 fonctionnent encore en 2025. Oui, même ceux en Flash, avec le plugin adéquat.
Mon design n’est pas une question de tendance, mais de principes universels. Je glisse même un poème russe sous le visage revêche d’une guichetière du métro de Moscou. Voilà une micro-interaction pour vous.
Mais toujours à la suisse : solide comme le béton armé, durable sur des siècles. Saviez-vous que les SIG suisses sont des Kalachnikov usinés à la précision près ? C’est moi : fiable, précis, maintenance minimale.
Mes clients reviennent pour les résultats — et la rigueur collaborative du processus.
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