ANATOLY IVANOV / SERVICES / CHEF OP / STEADICAMEUR

24 IMAGES PAR SECONDE, PRÊTES POUR LA GALERIE

Chaque seconde de film que je tourne, c’est 24 images prêtes à être exposées. Lumière, composition et mouvement s’unissent pour créer des images que l’on peut mettre sur pause, imprimer et accrocher en exposition. Mon parcours en peinture, design et photographie nourrit ce niveau d’exigence — chaque image est pensée avec clarté et intention. Depuis 1997.

EN MOUVEMENT

Je ne fais pas que cadrer des plans — je les chorégraphie. Que ce soit caché dans un compartiment à bagages d’un train avec un rig ultra-compact ou en opérant un Steadicam dans une danse de précision et d’endurance, caméra posée à un feu rouge ou en mouvement, traversant ce même feu en courant — chaque choix est au service de l’histoire, pas une démonstration de mes 28 ans années à jouer avec le rythme, les motifs et l’équilibre. C’est pourquoi je cours, je soulève, je pratique le yoga — pour que chaque mouvement soit précis, maîtrisé, fluide, même après des heures de prises. Les images crient la beauté, pas le mal de dos de l’opérateur.

PAS UN AGNOSTIQUE — UN ATHÉE DES CAMÉRAS ET SYSTÈMES

J’ai commencé avec la pellicule négative, exploré les traitements chimiques risqués en labo avant de passer au numérique avec les premières caméras S35. Je peux attraper un iPhone sur un stabilisateur DJI ou m’équiper d’un Tiffen Volt chargé comme un minibar avec une ARRI 65… J’ai tout fait, de Leica à Nikon, Canon, Sony, Black Magic ou RED. Panavision ou Fujinon, Cooke ou Hawk. J’utilisais déjà des objectifs soviétiques Zenit Helios des décennies avant que ça ne devienne tendance avec Dune : Partie Deux en 2024.

Si je ne suis pas owner-operator, c’est parce que je sélectionne et adapte les outils à chaque projet. Oui, le harnais, le sled et les bras de Steadicam sont à moi, mais pour des raisons de confort et de personnalisation (contrôle de zoom, multiples moniteurs pour modes bas ou latéraux…). Le reste est loué ou acheté selon les besoins du tournage.

Et si un équipement n’existe pas, on le fabrique. Ma société, Idelekka, conçoit, usine et teste des solutions sur mesure quand le matériel du commerce ne suffit pas. De la tôle découpée au laser aux composants usinés CNC et circuits électroniques personnalisés, tout est rigoureusement analysé en FEA (test de charge virtuelle via l’Analyse par Éléments Finis).

LUMIÈRE NATURELLE. MONDES AUTHENTIQUES.

Je privilégie la lumière naturelle et les éclairages pratiques — en remplaçant les ampoules standards par des sources haute CRI qui se fondent naturellement dans le décor. Un espace immersif offrant une liberté totale d’action et de prise de vue.

Parfois, un chef déco est ton meilleur allié. Le meilleur réflecteur peut être une table basse. Un canapé peut faire office de remplissage négatif. Le cinéma, c’est un travail d’équipe, et ces gars-là ont en tête un catalogue immense de surfaces et de coefficients de réflexion, toujours prêts à jouer avec un sourire.

Je vise la perfection à la prise de vue plutôt que de me reposer sur le « on corrigera en post-prod ». Pourquoi ? Parce que je pourrais être celui qui fait la post-prod. J’ai monté pas mal de longs-métrages et fait assez de rotoscopie pour savoir à quel point After Effects peut devenir un enfer, malgré mes 14 ans années d’expérience dessus… Même en automatisant avec mes 25 ans ans de programmation en JavaScript en tant que développeur full-stack.

OPÉRATEUR-COLLABORATEUR

En tant que monteur, je pense toujours en avance — comment les angles s’enchaînent, comment les plans se connectent, comment le montage va s’articuler. L’équipe son relâche sa prise sur la perche — ils savent qu’ils ont un allié sur le plateau. J’ai toujours une oreille sur les bruits parasites. Je propose où placer un micro-cravate sans fil ou comment positionner un micro d’ambiance large. Je passe d’un département à l’autre, entre équipe technique et acteurs. Parce qu’ensemble, on est plus forts.

INSTALLATIONS RAPIDES. LIBERTÉ MAXIMALE.

Je déteste les travellings. Oui, Ivanov est un nom russe, et j’ai grandi en dévalant les escaliers d’Odessa où Eisenstein a introduit l’invention de Griffith dans Le Cuirassé Potemkine. Mais en 2025 ? Trop lent, trop rigide, trop cher à installer.

Je privilégie le Steadicam pour sa rapidité et sa polyvalence, ou un Technocrane quand il faut plonger dans le vide ou atteindre des angles impossibles.

Pas encore un saut sur la Lune. Mais mes 14 ans d’expérience dans des genres variés, sur presque tous les continents et des équipes multiculturelles me permettent de m’adapter à toutes les conditions, avec précision et efficacité.

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