À mon arrivée vers 1:00, une queue désorganisée s’amasse à l’entrée du club. Étonnant, car de manière générale, la logistique de Weetamix est plutôt performante. Les caisses, à l’extérieur, fermées. Je me renseigne: le club n’est toujours pas ouvert!

On poirote à l’entrée, rien ne se passe, tout le monde est de bonne humeur. Comme d’habitude, on essaye de piger comment un vélo peut rentrer dans mon sac à dos.

La tension monte: la porte s’ouvre et le personnel commence à faire rentrer les clubbeurs au compte-gouttes.

À l’intérieur, je laisse mon Brompton aux vestiaires et j’entre sur le dancefloor. Dimitri est aux platines, en train de jouer son habituel mélange très éclectique: house, techno «traditionnelle», techno minimale. D’ailleurs, un track minimal très beau que je n’ai jamais entendu. Comme toujours, le mix est irréprochable techniquement.

Enfin, Troy PIERCE sort son Mac et son Traktor et commence à jouer. Les 30 premières minutes, ça frise la hard techno, avec quelques éléments minimales. Écoutable, dansable, mais pas top. Je m’attends à du mieux. Et là, ça devient carrément hard! Boum, boum, boum! Rien à voir avec la techno minimale. Et le reste du live continue dans cette veine abrutissante jusqu’à la fin de la nuit où Dimitri reprend les platines pour un son un peu plus doux.

J’ai donc passé presque toute la nuit à attendre le son meilleur dans le confort des sièges au bord du dancefloor, profitant de l’air agréablement ventilé et non-fumeur.