Mes goûts musicaux déterminent le contenu de mes posts sur la musique. Malgré mes débuts dans la musique classique et le chœur, la musique qui m’intéresse le plus depuis 1995 est la musique électronique.
La musique électronique se fait, comme son nom l’indique, au moyen d’outils électroniques: ordinateurs, samplers, synthétiseurs, boîtes à rythmes, appareils d’effets, etc. Elle se construit généralement par ajout de morceaux préenregistrés (échantillons ou samples en anglais) et par synthèse de sons artificiels, repartis sur une multitude de pistes sonores. Elle suit le plus souvent un cycle de plusieurs mesures, mais peut également varier de manière libre, contrôlée ou aléatoire.
La musique électronique s’écoute soit morceau après morceau (track en anglais), séparés par des pauses, soit en mix ou set, un mélange synchronisé d’une multitude de morceaux, qui peut durer 1, voire 8 heures sans s’interrompre. Les musiciens créent les tracks, les DJs les assemblent ensuite en des sets. Parfois les musiciens créent des mélanges d’œuvres musicales plus ou moins préméditées en temps réel: des lives.
De manière générale, un morceau de musique électronique ressemble une pyramide ou une courbe en «U» inversé. Il progresse dans le temps par ajout et soustraction de pistes sonores. Un track commence par une seule piste, puis devient de plus en plus complexe. Il combine un grand nombre de pistes vers son milieu, pour ensuite les réduire et ne garder que la piste de départ. Cette structure facilite le mélange de tracks dans un mix: les débuts et les fins des tracks sont suffisamment simples pour s’ajouter l’un à l’autre sans surcharger le résultat.
La musique électronique englobe un champ de styles et de tendances très vaste, allant de musique «classique» contemporaine très élitiste à la musique house très pop. Je décris les styles qui m’intéressent particulièrement.
La techno minimale est, comme son nom l’indique, un dérivé de la techno «traditionnelle».
La techno «traditionnelle» se construit sur un rythme régulier: une ligne de percussions bien appuyées, d’un tempo entre 120 et 140 battements par minute. S’y ajoutent ensuite des sons synthétiques et des échantillons de bruits, de paroles et d’instruments acoustiques, le plus souvent en boucle.
La techno minimale réduit le champ spectral de la techno «traditionnelle» et se distingue par une structure plus simple, un tempo parfois plus lent, par des variations moins nombreuses et par une répétition encore plus prononcée. Elle se caractérise par une harmonie consonante et une absence de progression marquée, virant souvent à l’atonalité et l’ascèse sonore générale. Les tracks de techno minimale se composent de sons subtils et de bruits «erronés». Gardant la plupart du temps une ligne de basse régulière, ils peuvent produire des mélodies ordonnées et harmonieuses, ou surprendre par l’arythmie et le manque de structure. Des variantes deep créent un son profond, cérébral et moins dansant.
Bien que la techno minimale devient de plus en plus en vogue sur le dancefloor, elle reste assez expérimentale et underground. Malheureusement, le terme «minimal» s’utilise de plus en plus pour ajouter un aspect tendance à un événement… Alors que la musique jouée au cours d’une nuit devient très vite maximale et commerciale, virant parfois même à l’hardcore ou à la house pour secouer les foules alcoolisées.
La techno minimale correspond de très près à ma photographie. C’est la musique que j’écoute le plus.
Les sets suivants sont créés par les DJs de l’excellente radio russe DeepMix. Si un DJ vous plaît, il est possible de le réserver (book): cliquez sur son nom pour plus de détails.
NB: téléchargez max 2 fichiers à la fois pour préserver la bande passante du site.
Également appelé downbeat, trip hop, chill-out, lounge ou acid jazz, le downtempo est un style aux frontières mal définies. C’est une musique électronique au rythme assez lent qui ne dépasse pas les 90 battements par minute, donc relativement relaxante, beaucoup moins «intensive» que la techno. Le downtempo utilise beaucoup plus d’échantillons de voix et d’instruments acoustiques classiques, comme le piano ou la guitare. Toutefois, la percussion régulière et répétitive reste très présente, quoique plus douce et diffuse.
Les tracks de downtempo peuvent également se combiner en sets, mais malheureusement très peu de DJs jouent du downtempo.
C’est la musique que j’écoute quand j’ai envie d’un peu plus de calme.
Le plus simple est d’écouter les 2 radios downtempo les plus représentatifs (tracks non-mixés):
L’electro est un sous-genre de musique électronique qui se distingue par un tempo assez rapide, entre 120 et 140 battements par minute, une rythmique syncopée et une sonorité saccadée, très synthétique et robotique.
En France, on a souvent tendance à utiliser le terme «electro» pour désigner, de façon incorrecte et inappropriée, soit la musique électronique dansante, c’est-à-dire la techno et la house, soit, plus rarement, la musique électronique industrielle (indus).
L’electro est une musique rare. Les mixs electro le sont encore plus.
Le terme IDM (Intelligent Dance Music en anglais) a été inventé en 1993 pour désigner un style de musique électronique expérimentale qui ne rentrait pas dans les autres genres. Même si l’IDM reste une musique rythmée, elle s’applique surtout à trouver de nouvelles formes musicales.
La distinction entre l’IDM et la musique électronique expérimentale au sens large est assez floue. À mon avis, même la musique «classique» contemporaine, comme celle de Karlheinz STOCKHAUSEN ou de György LIGETI, pourrait en faire partie.
Je mentionne ce style de musique électronique en dernier car il a presque disparu avec le temps. Il s’agit d’une sous-partie de la jungle et de la drum and bass, datant de 1993 à 2000 environ.
Cette musique se caractérise par un mélange de syncope complexe, des lignes de batterie variables, d’une ligne de basses très travaillée et des éléments de downtempo souvent très mélodiques. Des sons synthétisés s’ajoutent à la voix et aux instruments classiques. Le tempo reste assez élevé et varie entre 130 à 180 battements par minute.
À mon avis, le drum and bass du dancefloor contemporain est devenu trop agressif, trop sombre, trop rapide et trop hardcore. Je reste donc oldskool pour l’instant, même si un certain revival se profile.
Juste un message pour te dire que j’adore parcourir ton blog ;)
Merci Florian!
Je reste tout de même curieux de savoir comment t’es tombé sur ma page à propos de la musique électronique, alors que t’es compositeur, entre guillemets, classique.
NB: J’ai rapidement lu tes définitions de ce qu’est la musique et je risque de mal nommer les choses, corriges-moi s’il le faut.
HELLO
je parcours ton site sympa, jai une emission radio ds le nord sur pfm, libre et associative, jecoute le meme genre de trucs.
sympa bonne découverte a faire
a tantôt
Merci Kevyn! Comment est-ce que je peux écouter votre radio, sans me déplacer à Arras? J’ai aperçu un post concernant le streaming web… Est-ce toujours d’actualité?
C’est très bien, comme commentaire!!!!!!!!
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