L’appareil photo est un réaliste. L’œil est un idéaliste.
Parfois les panneaux de signalisation, les lignes à haute tension, les touristes, les boutons et les rides apparaissent dans l’image finale avec une puissance de détail impressionnante. Parfois le concept du directeur artistique exige un photomontage. Parfois le traitement d’image résout des problèmes de production trop complexe. Parfois Photoshop évite une confrontation directe avec les riverains et la police.
Je me spécialise dans le photomontage discret, crédible et convaincant. Pour correspondre au résultat souhaité, je peux remodeler, déformer et composer des images de telle façon que la manipulation devient invisible au spectateur. J’évite l’apparence plastique, trop lisse, trop retouchée. Je choisis de préserver le détail initial, le grain et la texture.
Jetez un coup d’œil aux quelques exemples de ma retouche numérique.
NB: mon portfolio de retouche numérique ne contient aucune de mes photographies. Chacune des images de ce portfolio a été créée par d’autres photographes et m’a été fournie pour la retouche.
J’ai toujours vécu avec un ordinateur. Je vis dans Photoshop. Mes 25 ans d’expérience avec tous les aspects de la retouche numérique, y compris la retouche produit, le travail de la peau et le photomontage, m’offrent une grande liberté de création. Je travaille aussi bien avec des diapos et des négatifs qu’avec des tirages et des fichiers numériques. Je suis un maniaque des scanners, des appareils numériques et des imprimantes photo. J’ai été parmi les premiers à adopter et promouvoir la gestion de couleurs, avec la version 5 de Photoshop en 1999.
Ma photographie nécessite rarement un traitement d’image lourd. Je travaille toujours in situ, hors du studio. Je préfère la lumière disponible sur place. La plupart des gens ne remarque pas la gamme étonnante de couleurs, de lumières et de textures que nous offre la réalité. Quand les gens voient une lumière ou une couleur peu commune, ils pensent tout de suite à Photoshop.
Moi, je pense à la prise de vues. Je m’attends à créer la bonne image tout de suite. Et à éviter sa manipulation après. Je reste curieux et attentif. J’interagis avec l’environnement. J’expérimente avec les points de vue, j’attends la meilleure lumière, et parfois, j’arrange les détails. Mon effort pour extraire le maximum de la scène crée de la subtilité, de l’harmonie et du réalisme.
La majorité de mon travail de post-production dans Photoshop élargit l’enregistrement mécanique de l’appareil à la sophistication de la vision humaine. Photoshop n’était pas là avec moi pendant la prise de vues. Photoshop n’a pas vu ce que j’ai vu. J’ajuste manuellement chaque scan pour qu’il ressemble à la diapo originale. Je développe chaque fichier RAW avec des paramètres individuels pour qu’il corresponde à ma vision initiale.
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